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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 06:15
Dix jours de repos aux Etats-Unis, et pas beaucoup d'articles mis en ligne... Shame on us!

Nous voici de retour ce soir au Mexique - et une petite news sur la vergonzosa, plante dite timide ou honteuse : c'est de circonstance !

De la famille des mimosas; cette plante tient sa renommée de son feuillage, très réactif aux stimuli extérieurs...




Cette plante se rencontre beaucoup dans le Chiapas - région au sud du Mexique - et il est paraît-il impressionnant de voir ces plantes se faner sur son passage !

Le lien suivant donnera aux intéressés de plus amples informations sur ce grand timide...
http://www.dionaea-muscipula.com/CARNIVORE/portrait/mimosapudica.html
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 19:18
Au Mexique, chaque ville ou village compte au moins un mercado.

Nous ne sommes pas loin de nos marchés français, si ce n’est que le mercado est ouvert tous les jours – et par conséquence abrité par des structures permanentes, toiles ou bâtisse.

Dans un mercado, il est possible d’acheter toutes sortes de piments, des fruits, des légumes ; de manger une spécialité locale ; mais on peut également être l’heureux acquéreur – en vrac – d’articles ménagers, de poules ou autres bestioles, de DVD et CD piratés, de vêtements, de quincaillerie, d’artisanat…

    

Des découvertes dans ces marchés, notamment ces fromages séchés Dieu sait comment et tenus par une ficelle…


... ou ces guirlandes faites en paille tressée...



Parmi les fruits et légumes découverts au Mexique, un cactus, le nopal. C'est notre figuier de barbarie, dont les Mexicains dégustent les jeunes cladodes - pas d'affolement, c'est le terme scientifique pour désigner les "raquettes" composant le corps du cactus.

Sur les marchés, le nopal s'achète déjà "épluché", c'est à dire débarrassé de ses épines. Il ne reste plus qu'à le couper en petits morceaux pour le déguster en salade ou cuit de toutes sortes de manières !


Le plus impressionnant est certainement ces étals de viande ou de poisson. Pas de chambre froide ni même de présentoir. Tout est à l’air libre, posé sur les carreaux de faïence et l’odeur ne trompe pas : c’est frais !



Les Mexicains aiment particulièrement le chicharron, du gras frit au point d'être soufflé. A déguster ainsi, avec du piment ou dans un bon bouillon ! Moins bon que nos grattons, tout de même...

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 02:18
Nous profitons de notre présence dans la ville de San Miguel de Allende pour pousser jusqu'Atotonilco, village voisin réputé pour son église décorée d'un ensemble de fresques du XVIIème siècle.

Bien qu'en restauration, les scènes qui s'offrent à nos yeux, sur les murs et les plafonds de ce santuario, éblouissent par leurs couleurs et leur vivacité. Pas un centimètre carré sans mouvement ni peinture !

Les panneaux de la porte sont chacun ornés de scènes différentes, et ce sur toute la hauteur de ce portail imposant...




A gauche, une petite chapelle fermée par une grille, toute en longueur, la seule à être ornée de tableaux - les fresques ne devaient pas suffire...



Puis dans la nef, les yeux passent d'une scène à l'autre, l'ensemble est d'une grande fraîcheur - au propre comme au figuré... Une merveille de naïveté baroque !




Une petite visite 3D ?

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 16:33
Depuis une semaine, le Mexique se colore de vert, blanc et rouge en l'honneur du 15 septembre prochain, jour de fête nationale.

Les rues et les bâtiments sont décorés avec des guirlandes, dont certaines ont l'éclairage intégré !

    
    
Partout, des vendeurs ambulants proposent drapeaux de toutes tailles, chapeaux, serre-tête, noeuds papillon, décorations pour les voitures --- l'occasion de réviser la règle du pluriel pour les noms composés !


Nous-mêmes achetons un drapeau mexicain, tellement grand que dans les régions froides du pays, nous pourrons l'utiliser comme couverture d'appoint !


En cette période de festivités, nous avons la chance de nous trouver à Queretaro, ville où ont eu lieu parmi les plus importants événements de l'histoire du Mexique moderne, tant au moment de l'Indépendance en 1810 qu'à la chute de l'Empire de Maximilien, à la fin du XIXème siècle... et nous bénéficions d'une magistrale leçon d'Histoire par notre hôte, Rodrigo.


Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1810, le prêtre Miguel Hidalgo apprend que le projet de révolte dans lequel il est impliqué et visant à libérer le Mexique de l'autorité espagnole a été ébruité.

A l'aube du 16 septembre, Hidalgo fait sonner la cloche de sa petite église afin de convoquer les habitants et prononce un discours historique, le Grito de Dolores (du nom de la ville où tout ceci se passe) exhortant les Mexicains à prendre les armes au nom de la liberté. C'est le début de la guerre d'Indépendance, qui durera dix ans.



En mémoire de ce jour et afin de rendre hommage aux héros du pays, le Président du Mexique pousse le fameux grito (ou cri) le 15 septembre à 23 heures, sur le zocalo à DF :

Mexicanos, viva nuestra independencia !
Viva Hidalgo !
Viva Morelos !
Vivan los heroes que nos dieron patria !
Viva nuestra libertad !
Viva Mexico !
Viva Mexico !
Viva Mexico !

A chacune de ces exclamations, les Mexicains répondent par un viva tonitruant ; la même cloche que celle qui retentit à Dolores en 1810 sonne alors depuis le Palacio nacional...

Et pour ceux qui se demanderont pourquoi la fête nationale est le 15 septembre et non le 16, un certain président du nom de Porfirio Diaz changea la date afin de la faire coïncider avec son propre anniversaire !


Espérons que là où nous serons ce jour-là, nous pourrons partager la joie des Mexicains !

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 01:35
Nous sommes ces jours-ci à Queretaro, ville superbe entre toutes (nous disons cela à chaque fois - mais ici plus que jamais...) et profitons de cette étape pour grimper sur les flancs du Peña (ou rocher) de Bernal.


Une nouvelle fois, nous constatons les limites du guide Le Routard : sans les bons conseils de notre hôte actuel, nous serions passés à côté de cette curiosité naturelle (le troisième plus grand monolithe du monde avec ses 350 mètres, tout de même !) et du très joli village du même nom.


De la route, la silhouette du Peña se dessine avec toujours plus de précision puis l'ascension commence, entre escaliers irréguliers et blocs de roche. Un chemin très sympathique et la grande fierté de pouvoir "grimper" d'une seule traite, sans chercher notre souffle.



Nous serons les plus récents suiveurs de ces personnes au nom gravé dans la pierre...

    

... mais pour être tout à fait honnête, j'ai freiné Etienne dans ses ambitions conquérantes et nous nous arrêterons devant les barreaux de métal scellés dans le roc, nécessaires pour gravir les derniers mètres...

De notre point de vue, le regard glisse sur un paysage très vallonné ; peu de villes ou de villages et... des carrières ! Etienne en compte 4 à ciel ouvert.


Nous visitons ensuite le village, avec sa très belle place centrale aux bâtisses colorées.




Encore une belle journée au Mexique !

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 07:47
Voici quelques jours que nous avons quitté la belle ville de Chihuahua. Merci à Freddie de nous avoir accueillis !



Le charme de cette cité opère sans conteste dès le premier soir avec notre promenade nocturne dans le centre. Nous nous attardons autour d'un bassin aux jets mis en son et en lumière.



Avec ses bâtiments administratifs imposants, ses quartiers résidentiels cossus et surtout les nombreux places et parcs qui aèrent la ville, nous pensons à Washington D.C.

La statue sur l'esplanade de la Cathédrale évoque très fortement un Pilgrim Father, il est vrai que les Etats-Unis ne sont pas loin !


Dans la Cathédrale, nous découvrons pour la première fois un Christ littéralement encaissé dans l'épaisseur de son retable...



...et nous admirons comme toujours la richesse de la décoration !



Nous parcourons les musées de la ville, dont la Quinta Gameros, maison extravagante à l'extérieur très Disneyland - château de princesse ou maison hantée, au choix - et à la décoration intérieure Art Nouveau. Malheureusement, interdiction d'immortaliser le mobilier...


... voici tout de même un petit aperçu des trésors abrités dans cette demeure : le lit de la chambre d'enfant. Merci Google !



Nous ne sommes tout de même pas sérieux tout le temps... Après notre visite à l'Hôpital CIMA (pour ma
morsure), quelques emplettes chez Walmart. Spécial dédicace pour Eric !

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 08:32

Troisième article, et il n'est toujours pas question d'un chien ou de rencontres...

L'histoire commence à Batopilas, petit village au fond d'un canyon :

Le centre de cette ville rappelle certains villages de nos campagnes, aux maisons fermées ou abandonnées. Batopilas a connu son heure de gloire avec l'exploitation des mines d'argent alentour et semble attendre son prince charmant sous la chaleur d'août.

Tout l'attrait de cette ville réside en sa route d'accès : depuis Creel, 130 kilomètres et quelques 1 800 mètres de dénivellé. Six heures, principalement sur un chemin de terre agrippé à flanc de montagnes. Une succession d'épingles à cheveux au plus près du roc.

    

Souvent impressionant, avec les bords à pic et un bus aux suspensions très élastiques.


A Batopilas, peu de touristes et peu de choses à voir...
Une vieille mine, les ruines d'une hacienda et l'église "perdue" à découvrir à sept kilomètres en aval de la ville, le long de la rivière.

Une mission toute blanche et une route qui nous permet d'admirer une nouvelle fois la beauté de ces paysages.




C'est ici qu'entre en scène le chien ! Chemin faisant, nous entrons sur le territoire d'un jeune cabot, lequel aboie et montre les dents. Etienne passe et j'ai moins de chance - il faut dire également que je ne suis pas restée face au chien : j'ai la peau du mollet écorchée.


A notre retour de promenade, nous nous présentons au Centro de Salud local pour prendre l'avis d'un médecin et connaître les risques de rage dans la région...

Le médecin de Batopilas désinfecte la plaie et déclare qu'il n'y a pas de risque de contamination - même s'il y a la rage dans la région. Si la fièvre se déclare, aller immédiatement consulter... Même diagnostic à l'hôpital chicquissime CIMA, à Chihuahua.

Nous sommes loin des recommandations de l'Institut Pasteur !


Dans notre hôtel, nous faisons la connaissance de Nerea et de Vivian, deux Belges qui se lancent dans la même aventure : un tour de l'Amérique latine, concentré en six mois.
http://www.worldistan.blogspot.com/

Le frère aîné de Vivian est pour sa part en route pour Pékin, uniquement en stop...
http://www.worldhitchhiking.blogspot.com/

Deux blogs à suivre pour le plaisir des yeux !

... et nous n'oublions pas Sylvaine et Philippe, deux Français en voyage au Mexique !

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 08:32

Les choses sérieuses commencent le lendemain de notre petite excursion sous la pluie : nous prenons un guide pour faire une boucle Creel - Vallée des moines - la Mision des environs - Creel.

27 kilomètres de marche au milieu de paysages fabuleux. Heureusement, ici la température est plus agréable qu'en Basse-Californie mais le rythme est tout de même soutenu... et les paysages variés !

    

L'érosion a créé des reliefs très pittoresques et les locaux ont très bien su transformer ces atouts en autant de destinations touristiques.

Dans l'ordre : la vallée des Moines - en réalité, des sortes de silhouettes très abstraites !




Puis nous traversons les vallées des hongos (champignons) et des ranas (grenouilles) pour atteindre la Mision : nous devions déjà être trop fatigués pour découvrir les analogies entre ces pierres et des champignons ou des grenouilles...



Le lendemain, nous repartons pour 44 kilomètres de VTT vers la cascade de Rukisaro...



... puis les eaux thermales de Rekowata...
Ces eaux thermales jaillissent de la montagne à une température de 37°C --- et les femmes viennent se baigner en sous-vêtements transparents !!! (voir au-dessus de ma tête)



Le chemin entre la cascade et les eaux thermales est si mauvais qu'il nous faut mettre pied à terre et pousser ou porter notre VTT sur près de 5 kilomètres...

Puis nous abandonnons nos vélos pour descendre les quelques 3,5 kilomètres / 450m de dénivellé avant d'atteindre les piscines d'eau chaude -- dénivellé à remonter après le bain...


Enfin, pour finir : 20 derniers kilomètres sur une route goudronnée MAIS faite de gentilles montées et descentes.
Ouf ! ce soir-là, nous avons bien dormi.

Heureusement, nous ne nous lassons toujours pas de découvrir ces paysages grandioses. Cette zone couvre une superficie bien supérieure au Grand Canyon des Etats-Unis et comprend 6 vallées, creusées par autant de rivières qui se jettent toutes dans le Rio Fuerte (où nous avons pris notre leçon d'ornithologie).

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 08:32

De retour à la civilisation (vive Internet !) après plus d'une semaine dans la sierra, entre Los Mochis et Chihuahua.

Le fil conducteur de ces kilomètres ? Un train appelé Chepe, qui relie la côte Pacifique à la belle ville de Chihuahua.

Ce n'est ni le moyen de locomotion le plus rapide (nous comprenons mieux pourquoi les héros peuvent sauter d'un train en marche) ni le plus fiable (notre locomotive tombe en panne !), mais nous prenons le temps de découvrir la nature de cette superbe partie du Mexique.



Première étape : El Fuerte
Un joli petit village organisé autour de sa place centrale arborée.



Nous prenons nos quartiers dans un hôtel surplombant le rio pour attendre le train de seconde classe. Sur cette ligne, le train de première classe fonctionne tous les jours mais le train de seconde classe ne "monte" à Chihuahua qu'un jour sur deux.

Nous pouvons enfin admirer de près des colibris qui viennent s'alimenter à portée d'yeux. Pépiements et vrombissement d'ailes : des volatiles petits mais bruyants !

 


Nous nous familiarisons également avec l'écosystème de la rivière en contrebas au cours d'une très instructive balade en barque. Hérons, rapaces, petites choses jaunes - les noms espagnols se sont enfuis... Une vie très riche et variée.

Notre guide nous mène également admirer des pétroglyphes et nous montre en chemin arbres et parasites (la fameuse cochenille) dont se servent les Indiens pour teindre leurs textiles.




Le ciel ajoute à cette belle promenade, entre pluie et coucher de soleil.





Creel à pied et à vélo
Nous reprenons le Chepe pour nous rendre à Creel, la plus grande ville des environs (8.000 habitants et du bétail), point de départ de superbes randonnées.

La nature a richement doté les environs et nous emplissons nos têtes de très belles images. Nous travaillons également notre souffle, avec des kilomètres franchis à pied ou à vélo.

Une petite promenade sous la pluie, lors de notre première journée à Creel.




 

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 23:12
Pascal nous confirme que l'espèce de fleur vue lors de nos plongées mexicaines est bien un oursin.



Par contre, voir les liens suivants (article en français et pdf en anglais) :
http://siratus-alabaster.over-blog.com/article-21395340.html
http://www.underwaterkwaj.com/ksc/Sea-Urchins.pdf
Apparemment cet oursin est très venimeux...

Identification supplémentaire de nos spécialistes ? En attendant, pas touche ! Avis aux plongeurs...
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