Nous voici arrivés à Papeete plus de 36 heures après notre départ de France. Les fog londonien et bruxellois ont joué les éléments perturbateurs mais nous laissent tout de même une impression de porte à porte agréable et relativement rapide. A Bruxelles, nous partons d’une franche rigolade lorsqu’une femme sort ses jumelles pour lire un panneau d’affichage, une tête au-dessus d’elle – ce s’rait pas un peu belge, une fois ?
En attendant notre correspondance jusque Manihi, mes pas m’emportent sous un auvent, où deux marchandes de fleurs esseulées attendent le chaland. La première, après une question polie sur l’heure de mon arrivée, me tend ces trois colliers de fleurs au parfum entêtant. Cadeau de bienvenue...
Les douze heures de décalage horaire ne se font pas encore sentir… Frais comme la rosée ! (surtout les fleurs, soyons honnêtes…)